Rocksteady Studio fait face à de nouveaux licenciements suite à la sous-performance de Suicide Squad
Rocksteady Studios, réputé pour la célèbre série Batman : Arkham, a annoncé une nouvelle série de licenciements, suite aux performances décevantes de son dernier titre, Suicide Squad : Kill the Justice League. L'accueil mitigé du jeu et les ventes décevantes auraient entraîné d'importantes réductions de personnel.
La première vague de licenciements, touchant environ la moitié de l'équipe d'assurance qualité de Rocksteady (la réduisant de 33 à 15 employés), a eu lieu en septembre. Cette dernière série de suppressions d'emplois, rapportée par Eurogamer, s'étend aux départements de programmation et artistiques, survenant peu avant la sortie de la mise à jour finale du jeu. Plusieurs employés anonymes ont confirmé leurs licenciements à Eurogamer. Warner Bros. n'a pas encore commenté publiquement ces récents licenciements, reflétant leur silence suite aux suppressions de postes de septembre.
L'impact financier de la sous-performance de Suicide Squad : Kill the Justice League est substantiel tant pour Rocksteady que pour sa société mère, WB Games. Warner Bros. avait précédemment reconnu l'incapacité du jeu à répondre aux attentes en matière de ventes.
L'effet d'entraînement s'étend au-delà de Rocksteady. WB Games Montréal, le studio derrière Gotham Knights, a également connu des licenciements en décembre, et beaucoup auraient soutenu Rocksteady sur le DLC post-lancement de Suicide Squad. Le DLC final, mettant en vedette Deathstroke comme personnage jouable, a été lancé le 10 décembre. Avec une dernière mise à jour prévue pour la fin du mois, l'avenir de Rocksteady reste incertain suite aux revers de ce projet. La sous-performance du jeu jette une ombre sur le palmarès par ailleurs impressionnant de Rocksteady en matière de jeux sur le thème de DC acclamés par la critique.
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